lundi 12 septembre 2016

Lundi 12 septembre - Histoire - Le XVIIIe siècle : Expansions, Lumières et révolutions,

- Distribution des photographies et des certificats de scolarité
- Après vérification, seuls deux élèves sur 30 ont recopié les questions posées et ont été capables de faire le travail demandé. Le fait de ne pas avoir ses affaires n'est pas une excuse, et il est inconcevable alors que le travail a été mis en ligne et montré à la classe à 15h20 sur le site de la classe que ce dernier ne soit pas fait.

Méthodologie:Comment construire sa réponse ? 

Pour toute réponse, il faut :
- reprendre la question posée
- rédiger (pas d'énumérations avec tirets)
- justifier avec les documents (c'est-à-dire les employer et les citer)
- situer et localiser routes, comptoirs, colonies et échanges en utilisant des repères géographiques (lieux de départ et d'arrivée, espaces et territoires...). 
N'oubliez pas les majuscules à chaque nom propre (noms d'Etats et de peuples), les points à la fin des phrases et les accents.


Séance 2 - Les traites négrières et l’esclavage au XVIIIème siècle
 
Etude d’un cas expliquant comment un jeune Africain peut devenir esclave et être envoyé vers les Amériques au XVIIIème siècle : Comment Olaudah Equinao devient-il esclave et comment est-il transporté vers les Antilles?


Cour dialogué:
Reprise orale (les élèves ont à reprendre la correction à la maison au regard du temps perdu à vérifier et renseigner tous les carnets)

Qui capture le jeune Olaudah Equiano ? Qui l’achète sur les côtes africaines ?
Enfant de 11 ans issu d’un village du Nigéria actuel, Olauda Equiano fut capturé par deux hommes et une femme avec sa soeur. Tous furent vendus à plusieurs reprises par des maîtres africains. D’homme libre est devenu esclave (Personne ayant perdu sa liberté sous la contrainte, appartenant à un maître et considéré comme un objet).
Ceux qui l’obligent à se rendre sur un navire négrier espagnol et qui font commerce d’hommes, de femmes ou d’enfants transformés en esclaves sont aussi bien des Africains que des Européens. On les nomme négrier comme le bateau qui conduit les nouveaux esclaves vers les Amériques. Ce sont souvent des autochtones issus de tribus rivales. En effet, l’esclave est un phénomène ancien et les défaites se soldaient souvent par la mise en esclavage des ethnies vaincues.

Relevez tous les élèments qui indiquent la dureté du traitement des captifs pendant le voyage maritime.
Les esclaves placés dans les négriers sont entassés, “enchainés les uns aux autres” (2 page 34). Chacun exprime par “[son] découragement et [sa] souffrance”. Parqués dans une “cale où régnait une insupportable et écoeurante puanteur”, ils subissaient l’étroitesse des lieux, sa chaleur au point d’étouffer. On estime à plus de 10% le nombre d’esclaves mourrant au cours de transports durant plusieurs semaines. Nombreux étaient ceux qui étaient affaiblis, malades ou blessés par leurs chaînes à leur arrivée. Ils subissaient tout au long de leur voyage, de leur montée sur les navires jusqu’au terme du voyage, la violence de leur geôliers. 

A quel animal Olaudah Equiano se sent-il comparé ? Pourquoi ? Quel sort est réservé aux familles ?
Olaudah Equinao se compare “à un mouton” parqué avec les autres esclaves. Enfermé dans un enclos, serré et regroupé avec d’autres au sein de lots liés leurs talents ou leurs valeurs marchandes, il est traité comme un animal et comme un objet prêt à être vendu. Le traitement réservé aux familles était identique: séparées, les négriers niaient l’humanité des esclaves et les considéraient comme des bêtes et des sous-hommes. Les lois  et le droit au début du XVIIIème siècle donnaient raison aux Européens et aux marchands (codes noirs, droits de propriétés…).

Travail à faire pour mardi 13 septembre
- Recopier ou imprimer si besoin, le récit ci-dessus. (Ce dernier n'a pu être dicté en raison du non-respect des consignes données)
- Relire l'ensemble des cours pour demain
- Carnets à signer pour ceux qui n'avaient pas fait le travail